La Municipalité de Sainte-Clotilde-de-Horton ne retiendra peut-être pas le meilleur prix pour le presbytère dont elle veut se départir. «Ce qu’on recherche surtout, c’est un projet porteur, qui aurait des retombées positives dans le milieu», indique le directeur général, Gaby Tessier.
La Municipalité a ainsi décidé de vendre le presbytère qu’elle avait acquis l’an dernier au coût de 50 000 $.
D’ici le 15 juin, elle attend les propositions d’achat en provenance d’institutions, d’organismes ou de promoteurs privés.
La Municipalité s’attardera d’abord à la qualité des projets de conversion qu’on lui soumettra, surtout aux retombées qu’ils pourraient générer dans la communauté.
L’éventail des possibilités est large, souligne M. Tessier, allant des services de santé à des bureaux professionnels, en passant par une vocation communautaire, touristique ou culturelle.
«Les gens peuvent nous envoyer leur proposition en expliquant, en quelques lignes, comment ils occuperaient le bâtiment, le prix soumis et leur échéancier», explique encore le directeur général. Il précise que le bâtiment est disponible immédiatement.
En acquérant l’immeuble (terrain de 4 000 mètres carrés) situé en bordure de la rivière Nicolet-Est, la Municipalité de Sainte-Clotilde avait surtout cherché à soulager la Fabrique de la paroisse Sainte-Marguerite-Bourgeoys d’un fardeau financier, son presbytère étant inhabité depuis deux ans. «On voulait soutenir la Fabrique pour l’entretien de l’église.»
Le conseil municipal a renoncé à convertir le bâtiment de deux étages à la suite d’une étude menée par l’architecte André Bourassa. «Transformer le presbytère en bâtiment public aurait coûté trop cher parce qu’il faut alors répondre à toutes les normes d’accessibilité.»
Toujours selon l’analyse de l’architecte, le bâtiment plus que centenaire (construit en 1903) présente encore de solides fondations, une structure et une toiture en bon état. Il abrite six chambres à coucher, dont une au rez-de-chaussée et deux salles de bain. Doté d’un double système de chauffage (électrique et huile), il faudra toutefois revoir sa plomberie et son électricité. Ce presbytère est le deuxième construit dans la paroisse, le premier, en bois, ayant été incendié.
Pour choisir le meilleur projet, la Municipalité utilisera un système de pointage, comme lorsqu’il s’agit de retenir des services professionnels. Le prix soumis servira alors à départager deux propositions ayant obtenu le même nombre de points. «Et on se réserve le droit de ne retenir aucune des propositions si elles sont farfelues», prévient Gaby Tessier.
On peut communiquer avec lui (819 336-5344, poste 22) pour plus d’informations ou pour visiter l’ancien presbytère.