La relation d’affaires de Nathalie Simard avec sa fille Ève à Drummondville n’aura pas duré un an. En effet, la boutique de vêtements «Nathaliève», ouverte en mai dernier dans le carrefour Super C, du boulevard St-Joseph, a fermé ses portes subrepticement vendredi dernier.
Selon ce qui a été possible de voir à travers les vitrines avant que ne soient installés des cartons bouchant la vue, le local, vidé de ses produits, ne contenait que quelques pièces de mobilier sans valeur et des morceaux de mannequins de plastique éparpillés.
Sur une pancarte laissée à la vue des visiteurs en fin de semaine, on trouvait une courte lettre écrite à la main (fautes incluses) : «Nous sommes désolé de cette fermeture. Nathalie se consacre sur sa carrière et reviens sur disque. Elle doit donc s’investir pleinement sur ses nouveaux projets. Merci de votre compréhension et de votre fidélité. Toute l’équipe de Nathalie. À voir l’émission de Sonia Benezra le 22 février à 23 heures et le 23 février à 19 heures à Musimax».
Nathalie Simard avait ouverte sa boutique le 28 mai 2011 en compagnie de sa fille Ève et de son conjoint Lévis Guay. La chanteuse avait alors déclaré : «Ouvrir une boutique de mode féminine, c’est pour moi une suite logique, en passant du monde du showbiz à celui des vêtements à la mode. Les exigences de la vie artistique font que tu dois t’acheter beaucoup de vêtements, et ça coûte très cher. Ici, je tiens absolument à ce que nos prix soient gardés bas. Je veux offrir aux adolescentes la possibilité de se payer des vêtements à la mode à un coût raisonnable».
Le passage de Nathalie Simard à Drummondville n’aura pas été de tout repos. En octobre dernier, elle fut au coeur d’une controverse alors que l’instigateur d’un événement-bénéfice où elle s’était produite, un mois auparavant, Sylvain Delorme, avait déposé une plainte à la Sûreté du Québec, réclamant de connaître tous les revenus et dépenses liés à l’événement dont les recettes devaient être versées à l’association «Emmanuel, l’Amour qui sauve». M. Delorme prétendait que Nathalie Simard et Lévis Guay étaient responsables de la vente des billets. Il n’a jamais été possible de savoir où étaient passés les profits de la vente de ces 1600 billets à 35 $ chacun. L’association Emmanuel a déjà précisé dans un communiqué : «Devant l’impossibilité d’en arriver à une comptabilité franche et limpide du décompte des billets vendus et des coûts de production, nous avons renoncé à exiger de la part des organisateurs quelque somme que ce soit. Nous avons nous-mêmes défrayé les frais de location des salles».