Un problème électrique a obligé le personnel du Centre Marcel-Dionne à concocter une solution temporaire deux jours avant le début du Tournoi international midget.
« Un fusible a sauté et il a fallu procéder à la réparation avec d’autres fusibles qui vont aider à remédier à la situation », a expliqué Claude Proulx, le directeur général de la Ville de Drummondville, lors d’un entretien téléphonique aujourd’hui.
Interrogé à savoir si le panneau électrique du Centre Marcel-Dionne est capable de suffire à la tâche, M. Proulx répond par l’affirmative. « On me dit que la consommation est de 400 ampères et que le panneau électrique peut en prendre 600. Alors, il y a encore de la place. Je sais que ce n’est pas la solution optimale et qu’il s’agit d’une première intervention temporaire, en attendant que le panneau électrique soit changé l’été prochain. D’ici là, la vérification sera soutenue ».
Quant à insinuer que l’incident pourrait donner un argument supplémentaire à ceux qui prétendent que le Centre Marcel-Dionne est démodé et qu’il est temps d’investir dans un tout nouvel amphithéâtre, le directeur général trouve que c’est aller un peu vite en affaires. « Je veux bien admettre que le Centre Marcel-Dionne n’est pas une nouvelle construction mais ce n’est pas une antiquité non plus. Il y a présentement un débat sur la pertinence d’investir dans un nouvel aréna (de 5 000 sièges) mais ce n’est pas un fusible brûlé qui va faire pencher la balance. On continue d’étudier ça. Pour le moment, le petit problème est corrigé. À titre d’exemple, on ne changerait pas une Mercedes, qui n’est pas neuve, juste parce qu’il y a une valve défectueuse sur un pneu », a illustré M. Proulx tout en reconnaissant qu’il y a des équipements à moderniser dans l’amphithéâtre de la rue Cockburn.