L’identité des deux victimes est dévoilée

L’identité des deux victimes est dévoilée
La petite voiture dans laquelle les victimes prenaient place a dérapé pour entrer en collision avec l’autobus.

L’accident impliquant un autobus scolaire, qui s’est produit hier après-midi sur la route 143 près de la route Rodier à Saint-Majorique, a causé la mort de deux personnes.

Le coroner Yvon Garneau a dévoilé ce matin l’identité des deux victimes. Il s’agit d’André Bégin, âgé de 58 ans, et de Ugo Marquis, 27 ans, tous deux de Drummondville.

Les deux hommes ont perdu la vie lorsque la petite voiture dans laquelle ils prenaient place a dérapé pour entrer en collision avec l’autobus et elle y est restée coincée en dessous. Il a fallu plus heures pour dégager les deux corps.

Selon ce que rapporte le coroner Garneau, André Bégin, qui était au volant, et son passager Ugo Marquis faisaient du co-voiturage. Ils s’en allaient travailler à l’Usine Novabus lorsque la chaussée, devenue soudainement très glissante en raison de la pluie verglaçante, a surpris le conducteur qui n’a pu éviter le foudroyant face à face avec l’autobus scolaire.

Le coroner Garneau poursuit son enquête sur les causes et circonstances exactes de cette tragédie qui survient à quelques jours de Noël. Rappelons que l’autobus scolaire ne transportait pas d’écoliers au moment de l’impact.

Réactions

Plusieurs lecteurs ont réagi en se demandant si l’épandage de sel n’avait pas fait défaut sur la route 143, laissant entendre que l’accident aurait pu autrement être évité.

La route 143 n’est pas la responsabilité de la Ville de Drummondville mais bien celle du ministère des Transports qui doit voir à son entretien.

« Les saleuses que nous avons à notre disposition sont prêtes à sortir lorsque débute une pluie verglaçante », explique Jean Lamarche, conseiller aux communications à la direction régionale du MTQ à Trois-Rivières. « On ne peut évidemment pas commencer partout en même temps et la priorité est accordée à des lieux critiques comme les pentes. Nous avons une saleuse pour chaque 25 kilomètres de territoire », a-t-il précisé.

À la Ville de Drummondville, c’est un peu la même politique qui est appliquée, nous dit Éric Landry, surintendant aux Travaux publics. « Aussitôt que les chemins deviennent glissants, on sort le sel », a-t-il indiqué.

Partager cet article