Foncer avec énergie et audace semble réussir à Prokit et à son propriétaire, Patrice Ricard. Le développement fulgurant et constant de l’entreprise en fait foi, mais M. Ricard pense déjà aux prochaines façons de prendre de l’expansion.
Originalement basée dans l’incubateur industriel de Drummondville, en 2006, M. Ricard a tôt fait de faire l’acquisition de quais de chargement pour son entreprise de vente d’outils, en 2007, à Saint-Eugène-de-Grantham. Puis, à l’automne 2009, à partir d’un local loué en bordure de l’autoroute 20, à Saint-Germain-de-Grantham, le nom Prokit est venu, juste à temps pour l’ouverture officielle du premier magasin.
Deux ans plus tard, Prokit compte deux succursales opérant avec quatre bâtiments, huit employés à temps plein et deux autres à temps partiel. Par-dessus le marché, des projets de rénovation sont dans l’air pour le premier magasin, sans compter l’ouverture possible d’une troisième succursale. Aux dires même de M. Ricard, «ce ne sont pas les projets qui manquent!»
Le secret du succès de l’entreprise repose dans son concept unique, selon le propriétaire. Prokit préfère miser sur le volume que sur la variété d’un même produit. Cet achat de masse permet la vente à prix moindre pour combler la clientèle cible : les agriculteurs, les entrepreneurs et les bricoleurs. Ainsi, un produit pourrait se retrouver en grande quantité, mais avec un peu moins de choix de couleurs, illustre M. Ricard.
Ce dernier estime également que le rayonnement qu’apporte Prokit au Centre-du-Québec est digne de mention. Le caractère unique de l’entreprise fait que des clients de Sept-Îles, de la Côte-Nord et de l’Abitibi parlent du commerce et y achètent. À ce sujet, M. Ricard estime que sa publicité se fait d’elle-même. «Notre publicité, ce sont les clients», croit-il en soulignant l’efficacité du bouche-à-oreille.
Pour le reste, le mathématicien de formation est d’avis qu’il suffit de multiplier ce qui fonctionne et soustraire ce qui ne fonctionne pas!