Les responsables de la Ville de Drummondville ainsi que du projet menant à la construction du Centre communautaire Sintra Saint-Charles ont procédé à la première pelletée de terre, ce matin, devant plusieurs partenaires et commanditaires. Le coût total de ce projet, grâce auquel trois bâtiments tombés en désuétude seront remis à neuf, est estimé à 1,7 M $.
Les responsables du Centre communautaire Saint-Charles (maintenant nommé Sintra Saint-Charles) se disent heureux de voir des gestes concrets être posés après de nombreux mois de planification.
Selon Isabelle Jutras, directrice générale de l’organisme, la situation commençait à presser.
«Nous ne pouvions pas offrir tous les services désirés à la population en raison des infrastructures. Par exemple, le nombre d’inscriptions dans les camps de jour ne fait qu’augmenter d’une année à l’autre», expose-t-elle.
Il en va de même pour l’ancien chalet de l’âge d’or, qui sera désormais connu sous le vocable Pavillon Gilles-Soucy.
«Au printemps 2012, des travaux de réfection seront effectués à l’extérieur de ce bâtiment», note la dg.
Idem pour le Centre Réal-Rochefort, dont le nom changera pour Pavillon Jean-Coutu. En ce lieu, les travaux toucheront à la fois l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
«Plusieurs organismes pourront s’approprier cet endroit, c’est déjà le cas de notre club de lecture», indique Mme Jutras.
De 3,4 M $ à 1, 7 M $
Au départ, le coût de cette aventure était estimé à 3, 4 M $, mais certaines décidions ont été prises afin de réduire les coûts.
«Nous envisagions de construire un tout nouveau bâtiment, mais les coûts étaient beaucoup trop élevés, fait savoir Pierre Levasseur, conseiller municipal et porteur de ce projet à l’Hôtel de ville de Drummondville. À partir du moment où nous avons considéré la possibilité d’utiliser le bâtiment actuel comme base, le coût a baissé de façon très considérable.»
De son côté, la mairesse de Drummondville, Francine Ruest Jutras, met en lumière le dynamisme des responsables de ce projet.
«Il n’y avait pas d’évidence dans ce dossier, a-t-elle déclaré. C’était un projet assez unique. La Ville est heureuse de mettre sa pierre en allongeant 800 000 $. Cette contribution est aussi en lien avec la politique familiale. On sait que des activités destinées à la famille se dérouleront en ce lieu et celles-ci seront autant sportives que culturelles et éducatives.»
En effet, l’offre sera variée et permettra aux usagers de pratiquer leurs activités préférées ou, dans certains cas, de réserver l’une des salles multifonctionnelles qui se trouveront dans le bâtiment.
Les promoteurs assurent qu’une attention particulière sera portée à l’acoustique durant la construction, permettant entre autres de présenter des spectacles.
Les bureaux administratifs du Centre seront également sur place.
Campagne de financement
Des 1,7 M $ nécessaires à ce projet, la Ville versera 800 000 $, ce qui en fait un partenaire majeur.
Amorcée plus tôt cette année, une campagne de financement a aussi été mise en branle dans le but d’amasser la rondelette somme de 580 000 $.
«Présentement, nous avons amassé 75 % de notre objectif, précise Dominique Martel, porte-parole de cette campagne de financement et directeur général de la Ferme des Voltigeurs. Les gens comme les entreprises peuvent contribuer, soit en achetant des briques à leur nom, soit en effectuant des dons volontaires. Jusqu’à maintenant, 72 briques ont trouvé preneur. À mon avis, nous atteindrons notre objectif d’ici à la fin du mois d’octobre.»
L’ouverture du bâtiment est prévue pour le 23 décembre 2011.
Dans ce dossier, l’architecture a été confiée à la firme Faucher Gauthier alors que la construction sera effectuée par l’entrepreneur général Les Constructions Allard. Le groupe CME s’occupe de l’ingénierie.