Des gens d’affaires de la région, qui possèdent plusieurs terrains commerciaux et industriels, se sont récemment regroupés afin de développer des projets immobiliers. Ce consortium planche actuellement à transformer l’ancienne usine de Balance X-Cell, située sur la rue Rocheleau à Drummondville, en un motel industriel.
Ce regroupement prend la forme d’une compagnie à numéro composée de Daniel Benoit (président), Louis-Jacques Laferté (vice-président), Bertrand Dionne (vice-président), Louis Letarte (trésorier) et André Verrier (secrétaire).
Ayant déjà fait l’acquisition de l’ancienne usine de Balance X-Cell, ces partenaires d’affaires la transformeront en un motel industriel. La bâtisse sera agrandie, passant de 10 000 à 30 000 pieds carrés. D’après André Verrier, le projet global nécessitera des investissements totalisant 2 millions $.
La demande est forte
«Notre but est de faire des investissements immobiliers pour faire de la location d’espaces à des industriels», informe-t-il. Ce regroupement cible principalement les petites entreprises, qui recherchent un espace de 2000 à 4000 pieds carrés. «Pour notre motel, on aimerait recruter trois ou quatre clients, ce qui ne devrait pas être difficile parce qu’on a beaucoup de demandes ces temps-ci», laisse-t-il tomber.
Les petites entreprises auraient du mal présentement à se trouver un terrain, considérant que le parc industriel de Drummondville est presque développé à pleine capacité. «La Ville de Drummondville préfère vendre à des plus gros créateurs d’emplois», remarque M. Verrier.
En raison des problèmes d’eau, le parc industriel de Saint-Germain serait boudé par certains entrepreneurs, tout comme celui de Saint-Nicéphore, jugé trop éloigné des services et, surtout, des restaurants.
Une usine de transformation de bois
Derrière l’usine de la rue Rocheleau, le regroupement de gens d’affaires a récemment fait l’acquisition d’une bande de terrain d’une superficie de 25 000 pieds carrés. Cet espace additionnel permettra de créer une usine de transformation de bois, dont la confirmation est attendue prochainement.
«Un des clients du motel ne voulait plus être en location. Il a acquis 45 000 pieds carrés de notre terrain de la rue Rocheleau pour bâtir son propre projet, de façon indépendante», indique M. Verrier, préférant laisser au soin de l’entrepreneur l’occasion d’expliquer lui-même en détail la vocation de sa future usine.
