À moins d’un revirement peu probable, c’est Normand W. Bernier qui défendra les couleurs du Parti conservateur du Canada dans Drummond lors des prochaines élections fédérales.
L’actuel directeur général du Cégep de Drummondville a effectivement confirmé à L’Express qu’il a signé son bulletin de présentation en vue de l’investiture du PC dans cette circonscription.
Au moment d’écrire ces lignes, M. Bernier était, semble-t-il, le seul candidat à avoir apposé sa signature sur un tel bulletin avant la conclusion de la période de mise en candidature qui prendra fin le 17 mars.
De plus, comme il bénéficie de l’appui de la machine bleu, il est fort à parier qu’il sera le successeur d’André Komlosy comme porte-étendard de cette formation politique dans Drummond.
D’ailleurs, M. Komlosy fait partie de ceux qui ont convaincu cette personnalité drummondvilloise à faire le saut sur la scène fédérale.
Normand W. Bernier, qui a déjà confirmé sa décision de quitter son poste de dg du Cégep de Drummondville en mai prochain, nous a indiqué que la perspective d’une élection ce printemps ne viendra pas changer ses plans.
«La personne qui me remplacera au Cégep devrait être nommée prochainement, de sorte que cela ne causera pas problème si je devais avoir à mener une campagne ce printemps», a indiqué M. Bernier en rappelant que la perspective d’une élection hâtive n’en était qu’à l’état de spéculation pour le moment.
L’économie
Normand W. Bernier, qui était vu depuis quelques mois comme un candidat potentiel pour le Parti libéral du Québec dans Drummond, ne semble pas un homme malheureux, bien au contraire, lorsqu’on lui fait part de ce changement de cap.
«Il y a de très beaux dossiers à soutenir au plan provincial comme l’éducation et la santé, mais le plus important de tous est lié à la situation économique. C’est sur la scène fédérale, je crois franchement, que je serai davantage en mesure d’aller promouvoir les intérêts du Québec et de notre région», nous confie M. Bernier qui a manifestement une grande confiance aux politiques de Stephen Harper.
Appelé à se positionner au plan des étiquettes, le Drummondvillois d’adoption affirme que dans certains dossiers, il peut être perçu comme quelqu’un de gauche, comme à d’autres moments, il peut se rallier à la droite.
«Je sais que c’est facile de dire que je suis quelqu’un de plus près du centre, mais je suis quelqu’un qui déteste les extrêmes», a-t-il dit en nous faisant part qu’il aura bien d’autres occasions pour mieux se faire connaître de l’électorat au plan politique.
Mais chose certaine, l’économie est la première préoccupation de Normand W. Bernier parce que, répète-t-il, elle soutient toute l’action politique.
