Après avoir plaidé coupable à des accusations d’agression sexuelle à l’endroit de deux victimes, Alain Hébert a évité la prison. Le juge Gilles Lafrenière l’a condamné à purger six mois dans la collectivité, en plus d’être soumis à une probation d’un an.
Ce résidant de Saint-Lucien a reçu cette sentence vendredi au Palais de justice de Drummondville. L’une de ses victimes, Chany Bélisle, n’a pas caché sa déception de voir son agresseur rester en liberté, au terme des procédures judiciaires qu’elle a entamées.
Cette jeune adulte s’encourage par le fait que cet homme de 50 ans figurera au registre des délinquants sexuels pendant 10 ans.
Les faits reprochés ont eu lieu le 1er janvier 2009 alors qu’elle fêtait la nouvelle année chez sa meilleure amie. L’autre victime avait près de 40 ans au moment du délit, survenu le 5 octobre 2008.
Le fait que M. Hébert a fait preuve de bonne conduite depuis les accusations et qu’il a cessé de boire de l’alcool a aidé sa cause devant le juge.