Ayant annoncé la semaine dernière sa volonté de prendre en charge le transport interurbain des Drummondvillois (autocar) s’il obtient l’aval de la Commission des transports du Québec, le président et chef de la direction du Groupe Orléans Express, Sylvain Langis, a indiqué à L’Express qu’il convoite parallèlement le déménagement du terminus de la rue Heriot.
Concédant que l’actuel terminus est désuet, M. Langis a fait savoir qu’il a déjà mandaté une ressource pour examiner les différentes possibilités de localisation à Drummondville.
«Il est important de préciser que l’entente que nous avons conclue avec Autobus Drummondville ne concerne que le transfert des permis d’exploitation de transport. Nous n’avons pas acheté le terminus. Cependant, il a été convenu avec le vendeur que nous n’aurions pas d’entente à long terme pour son utilisation de sorte que nous pourrons examiner très rapidement la possibilité de le déplacer dans un endroit plus approprié. Bien entendu, cela ne se fera pas dans les premières semaines, mais pour nous, il s’agit d’une priorité», a indiqué le président et chef de la direction du Groupe Orléans Express.
Questionné à savoir s’il estime que le centre-ville constitue toujours l’endroit idéal pour héberger le terminus d’autobus interurbains, M. Langis a laissé savoir qu’il préférerait que celui-ci soit déménagé non loin de l’autoroute Jean-Lesage.
«C’est toujours compliqué de trouver un endroit idéal pour un terminus, car on a besoin peu d’espace intérieur, mais beaucoup d’espace extérieur à cause de la dimension des autocars, explique-t-il. Il faut aussi prendre en considération que nous ne serons pas les seuls utilisateurs du terminus. L’entreprise Autobus La Québécoise y a aussi recours, ce qui nous obligera à trouver un endroit suffisamment grand pour accueillir deux véhicules à la fois. Nous aimerions que le terminus soit situé au sud de l’autoroute 20 et, dans un monde idéal, tout près de l’autoroute. Nous pourrions alors réduire les temps de service».
Pour le Groupe Orléans Express, il ne fait nul doute que cette entente, qui lui permettra de desservir une plus grande partie du territoire québécois (Drummondville, Saint-Hyacinthe, Saint-Cyrille, Notre-Dame-du-Bon-Conseil, Victoriaville, etc.), viendra consolider sa position de principal transporteur interurbain de passagers au Québec.
«Le coût du carburant pour les automobilistes devient de plus en plus prohibitif. Nous voulons donc bien nous positionner pour les gens qui auront à se déplacer ou qui choisiront ce mode de transport sécuritaire», a conclu Sylvain Langis, en précisant que tous les autocars qui seront mis en service seront équipés de tables de travail et du service Internet.