Depuis trois ans, mon groupe de chasse dispose d’un nouveau territoire dans le Centre-du-Québec, mais celui-ci ne nous donne pas le rendement de récolte espéré.
Au cours de la saison qui vient à peine de se terminer, une multitude de questions nous sont passées par la tête. Quelle est la valeur du territoire? Y a-t-il du gibier? Sommes-nous entourés de prédateurs qui font fuir le gibier? Manque-t-il d’intérêt nourricier dans notre secteur? Et la question qui tue : y a-t-il du chevreuil sur notre territoire?
À la suite de tout ce remue-méninge, l’idée nous est venue de faire l’acquisition de l’une de ces nouvelles caméras d’observation si populaires afin de vérifier la présence de gibier sur notre territoire.
Là non plus, rien de simple! Une multitude de compagnies offre un ensemble de produits avec des caractéristiques tous plus intéressantes les unes que les autres. Alors, laquelle choisir? Critère primordial pour nous : un produit québécois avec une bonne réputation auprès des acheteurs et des vendeurs ainsi qu’une bonne garantie après-vente.
Notre choix s’est porté sur la compagnie GG Télécom de Victoriaville, qui fabrique les produits Spypoint. Il s’agit d’une entreprise fondée par les frères Yan et Sébastien Gagnon, dont l’un est résident de Drummondville. À la demande d’un oncle qui venait de vivre un vol dans son chalet, les frères Gagnon ont décidé de construire une caméra de surveillance. Cette caméra a été développée et améliorée avec les années et devint par la suite un outil des plus prisés par les chasseurs ainsi que toute personne voulant protéger ses biens.
Spypoint offre sept modèles allant de la caméra à 4 mégas pixels (modèle FL-A) à celle de 12 mégas pixels (modèle Pro-X). Ces caméras sont également pourvues de caractéristiques suivantes : très compacte (11 cm, 17 cm, 7cm); partie intérieure amovible pour plus de facilité à la lecture et à la configuration; résolution vidéo de 640 x 480 AVI; photo en noir et blanc de nuit et couleur de jour; et mémoire d’expansion pouvant aller de 8 Go à 32 Go selon le modèle choisi. De plus, la date et l’heure sont imprimées sur chaque cliché. Plusieurs autres caractéristiques sont incluses dans la caméra de surveillance Spypoint selon le modèle désiré.
Notre groupe a opté pour le modèle IR-8. En plus des caractéristiques énumérées plus haut, ce modèle offre l’écran de visionnement de 2.4 pouces, la mémoire expansible à 32 Go avec carte mémoire SD, la possibilité d’être utilisé avec une pile au lithium rechargeable par chargeur ou par panneau solaire. Notons que Spypoint est la seule caméra offrant la possibilité d’utiliser une pile au lithium rechargeable qui dure deux fois plus longtemps que des piles alcalines et qui ne gèle pas en période hivernale.
Voici quelques points forts de la caméra que nous avons choisie : facilité de configuration et d’installation, instructions disponibles en français et en anglais, image très claire, batterie au lithium performante, panneau solaire disponible pour usage prolongé, grande capacité mémoire et facilité de transfert des images, possibilité d’ajout de matériel (câble sécurité, lecteur de cartes SD, batterie 12 v, etc.), mise à jour du logiciel de la caméra disponible sur le site de la compagnie gratuitement.
Voici les points qui pourraient être améliorés : une carte mémoire SD de 2 Go devrait être incluse dans l’emballage, ou à tout le moins un avertissement précisant que la carte n’est pas incluse et qu’elle est obligatoire pour le fonctionnement de l’appareil. Également, la possibilité d’utiliser deux sangles d’attaches.
En terminant, je vous signale que la caméra nous a permis de voir plusieurs femelles et veaux ainsi que de nombreux ratons laveurs qui mangeaient nos pommes et notre blé d’Inde.
Les produits Spypoint sont disponibles chez Sportèque et ProNature. Pour obtenir plus d’informations sur les produits Spypoint, il suffit de visiter le site Web www.spypoint.com.
Suivi télémétrique du dindon sauvage
Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) poursuit cet automne le suivi télémétrique du dindon sauvage. Ces travaux de recherche permettent d’améliorer les connaissances sur cette espèce. L’étude est menée dans les régions de la Montérégie et de l’Estrie.
Les objectifs du projet «Acquisition de connaissances sur le dindon sauvage et sa biologie au Québec» consistent, entre autres, à évaluer l’impact de la rigueur de l’hiver et des conditions climatiques sur la survie et la reproduction dans les régions du sud du Québec. Ils consistent également à déterminer les habitats utilisés par les dindons et à préciser l’importance des apports du milieu agricole pour la survie du dindon en hiver.
Les données recueillies serviront aussi à élaborer les bases d’un éventuel plan de gestion du dindon sauvage pour la chasse au Québec. En effet, la chasse au dindon sauvage est relativement récente sur le territoire québécois puisque les premières chasses expérimentales ont eu lieu au milieu des années 2000 et cette activité se déroule de façon officielle depuis 2008.
La capture des dindons s’effectue notamment à l’aide d’un grand filet projeté dans les airs qui s’abat sur les dindons et les immobilise temporairement, sans les blesser. Des manipulations sont ensuite effectuées (mesures morphométriques, prise du poids, baguage des animaux, etc.) puis les oiseaux sont relâchés.
Les propriétaires des terrains où se déroulent ces opérations en sont avisés à l’avance par le MRNF puisqu’il s’agit souvent de terres cultivées. Ces opérations peuvent également attirer l’attention des automobilistes et le MRNF les incite donc à la prudence.
En janvier dernier, le suivi réalisé en Montérégie avait permis de capturer 58 dindons et d’installer 20 émetteurs radio. La moitié des dindons suivis sont encore vivants, ce qui représente un taux de survie normal. L’opération qui aura lieu au cours des prochaines semaines a pour but d’installer une centaine de nouveaux émetteurs radio afin d’accroître le nombre d’oiseaux suivis. Ces colliers télémétriques permettront aux spécialistes du MRNF de localiser facilement les dindons pour la collecte de données et l’étude de l’espèce.
Rappelons que ce projet est rendu possible grâce à la révision tarifaire des permis de chasse, de pêche et de piégeage. Il est réalisé en collaboration avec la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs et l’Université Laval. Les conférences régionales des élus (CRE) des régions touchées contribuent également au projet.
Cette chronique est réalisée en collaboration avec L’Express, Lavallée réparation, Princecraft, Mercury hors-bords, Le Chameau, Shimano Canada, les leurres Williams, Mouche Neptune, Buck Expert, Browning Canada, les arcs Osgood et les arbalètes Excalibur. Pour me joindre : 819 472-2392 ou chnoel@sympatico.ca.