Près de deux ans après avoir donné ses derniers coups de patin dans la Ligue nationale de hockey, Denis Gauthier se plaît dans sa double carrière qui lui permet d’apprivoiser le monde du «coaching» et celui des médias.
Âgé de 34 ans, Gauthier cumule actuellement un emploi d’entraîneur-adjoint à temps partiel chez les Voltigeurs et un poste d’analyste hockey à RDS. Le Drummondvillois d’adoption s’accorde encore tout le temps nécessaire avant de choisir l’un de ces deux métiers.
«J’adore ce que je vis présentement. Je suis dans une position privilégiée, car j’ai la chance de rester dans le milieu du hockey tout en explorant deux nouveaux mondes. Je vis ça au jour le jour», confie-t-il.
«Avec les Voltigeurs, j’ai l’impression que j’ai beaucoup à offrir aux jeunes joueurs que je côtoie. Ils semblent d’ailleurs apprécier mes conseils. Je suis toutefois conscient que le métier d’entraîneur demande beaucoup de temps et de dévouement. Pour le moment, un poste à temps partiel me comble parfaitement, car ça me permet de passer plus de temps avec mes trois enfants», poursuit l’ancien hockeyeur professionnel.
À RDS, Gauthier agit notamment comme panéliste à la populaire émission L’Antichambre, où il est entouré de nombreux autres «joueurnalistes».
«Sur le plateau, je retrouve le même esprit de groupe qui règne dans un vestiaire de hockey. J’en apprends un peu plus chaque jour sur ce nouveau métier», explique-t-il.
Comme bien des observateurs, Gauthier est surpris par la tenue du Canadien de Montréal, qui s’affirme comme l’une des meilleures équipes de l’Association Est depuis le début de la saison.
«Les succès du Canadien passent inévitablement par Carey Price, mais il ne faut pas sous-estimer la chimie qui règne dans cette équipe. En 2004, avec les Flames de Calgary, nous n’étions pas les plus talentueux, mais notre extraordinaire esprit de groupe nous a menés à un but de la Coupe Stanley», souligne celui qui a accumulé 748 minutes de punition en 554 parties dans la Ligue nationale de hockey.
Du 5 au 16 janvier, Denis Gauthier agira en tant que le président d’honneur du 47e Tournoi international de hockey midget de Drummondville. L’ancien capitaine des Voltigeurs dit conserver d’excellents souvenirs de cette compétition.
«C’est un naturel pour moi de m’associer à ce tournoi de hockey. Je n’ai jamais eu la chance d’y participer, mais j’ai vécu plusieurs bons moments en tant que spectateur durant mes quatre années avec les Voltigeurs, se souvient-il. On se regroupait alors entre coéquipiers pour aller voir des parties. Il y avait beaucoup de monde dans les gradins et l’ambiance était extraordinaire.»