À nouveau cette semaine, je vous fais part des nouvelles régionales ainsi que de la possibilité de taquiner les salmonidés en hiver près de Drummondville. J’inclus également un important communiqué du MRNF concernant la maladie débilitante chronique du cerf et les précautions à prendre pour ne pas infecter la faune.
Le ministère des Ressources naturelles et de laFaune (MRNF) confirme que cinq individus originaires de Saint-François-du-Lac, de Charlemagne et de Varennes ont été interceptés le 25 septembre dernier alors qu’ils étaient en possession de 54 canards de plus que la limite permise.
L’enquête menée par les agents de protection de la faune du bureau de Drummondville a permis l’interception de ces individus pendant qu’ils chassaient dans un étang à proximité du rang Bois-de-Maska à Saint-François-du-Lac.
À la suite de leur intervention, les agents ont par ailleurs constaté les infractions suivantes : avoir chassé les oiseaux migrateurs sans permis; avoir eu en sa possession de la grenaille autre que de la grenaille non toxique (soit de la grenaille de plomb dans le cas présent); avoir chassé un animal interdit (castor).
S’ils sont reconnus coupables, ces individus sont passibles d’amendes pouvant totaliser plus de 8 000 $. De plus, ils ne pourront détenir un permis de chasse aux oiseaux migrateurs pour une période d’un an.
Le MRNF invite les citoyens à poursuivre leur collaboration en signalant tout acte de braconnage ou geste allant à l’encontre de la protection de la faune, de ses habitats ou du milieu naturel en communiquant sans frais au 1 800 463-2191
Pêche hivernale à Granby
En plein cœur du centre-ville de Granby, coulent les rapides de la branche nord de la rivière Yamaska, où, été comme hiver, la pêche récréative se pratique sur une distance de plus de huit kilomètres. Le PH moyen observé est de 7.2. L’eau regorge de crustacés, d’insectes aquatiques et de poissons fourrage dont se nourrissent les truites. Grâce à l’association des chasseurs et pêcheurs de l’Estrie, un organisme fondé en 1975, cette partie de rivière est devenue un endroit privilégié où amateurs de pêche à la mouche et au lancer léger se rencontrent pour pratiquer leur sport favoris.
L’association, qui travaille en étroite collaboration avec la ville de Granby, est responsable du programme "Pêche en ville" du MRNF. Depuis 1992, plus de 15 000 truites arc-en-ciel, brunes et mouchetées ont été ensemencées chaque année.
L’hiver, la branche nord de la rivière Yamaska s’avère des plus propices pour taquiner la truite. En effet, la grande dénivellation et les eaux tumultueuses de la rivière ainsi que les nombreuses sources y affluant empêchent une partie de la rivière de geler. La période de pêche s’étend du 20 décembre au 31 mars.
La limite quotidienne de prise est de 5 salmonidés. La remise à l’eau est fortement recommandée. Tous les poissons pêchés et relâchés ne comptent pas sur votre limite quotidienne. Il n’y a aucune limite du nombre de pêcheurs et accès libre en tout temps durant la période de pêche. On demande aux pêcheurs de suivre le code d’éthique suivant: respect du site, de la ressource et des autres pêcheurs (rotation des pêcheurs sur les fosses). Chaque année, le dernier dimanche de mai, se déroule un tournoi de pêche à la truite sur la rivière Yamaska.
Des forfaits pêche sont offerts par Tourisme Granby. Le permis de pêche est requis. L’accès et la pêche sont interdits sur les affluents de la rivière. Il est suggéré de se procurer une carte de membre de l’Association des chasseurs et pêcheurs de l’Estrie au coût de 15 $. Les droits d’accès sont non obligatoires pour les enfants de 12 ans et moins. Les fonds recueillis permettent de financer, notamment les projets d’aménagement et l’ensemencement.
La carte de membre ainsi qu’une carte de la rivière sont disponibles aux endroits suivants : Georges Landry (1224, rue Denison ouest, Granby, 450 378-0652); Canadian Tire (70, rue Simonds nord, Granby, 450 378-9884); Au pied du rock gris (64, rue Robichaud, Granby, 450 372-1809); Pavillon chasse et pêche (270, rue Denison est, Granby, 450 361-1118). Vous pouvez également louer les services d’un guide qui vous aidera à découvrir ce superbe cours d’eau et les cachettes des salmonidés y résidant. Vous pouvez contacter le guide Benoit Gaucher au 450 361-3096.
Maladie débilitante chronique des cervidés
Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune a produit une vidéo dans laquelle on explique aux chasseurs, en quelques étapes, comment dépecer la carcasse d’un cervidé de façon à éviter l’introduction au Québec et la propagation de la maladie débilitante chronique des cervidés (MDC). Cette vidéo est accessible sur le site Internet du Ministère au : www.mrnf.gouv.qc.ca/faune/sante-maladies/mdc-video.jsp. La MDC est en expansion en Amérique du Nord et pourrait avoir des conséquences importantes sur la santé des cervidés et sur les activités de chasse si elle est introduite en sol québécois. L’importation, par les chasseurs, de carcasses ou de parties de carcasses de cervidés abattus à l’extérieur de la province de même que l’utilisation de leurres contenant de l’urine naturelle ou d’autres fluides de cervidés sont susceptibles d’introduire la MDC au Québec. Ainsi, le Ministère recommande aux chasseurs d’adopter les pratiques suivantes. Évitez de ramener les carcasses entières et, principalement, les pièces anatomiques suivantes : le cerveau, la colonne vertébrale et la moelle épinière, les ganglions lymphatiques, les yeux, les testicules et les organes internes (rate, foie, cœur, rognons, glandes mammaires, vessie, etc.). Les pièces anatomiques suivantes peuvent toutefois être rapportées au Québec : viande désossée ou quartiers sans morceau de colonne vertébrale ou de tête attaché; peau et cuir dégraissés ou tannés; bois sans velours; calotte crânienne désinfectée, sans viande ou tissu attaché; dents sans viande ou tissu attaché; toute pièce montée par un taxidermiste. Si les autorités du territoire où vous avez récolté un cervidé vous informent que ce dernier est atteint de la MDC, veuillez en aviser les services à la clientèle du Ministère en composant sans frais le 1 866 248-6936. Notez que 37 États américains et deux provinces canadiennes (Manitoba et Ontario) imposent des restrictions quant au transport de certaines parties de cervidés sur leur territoire. Si vous devez traverser ces territoires, assurez-vous de bien connaître la réglementation en vigueur. Sur le territoire québécois, évitez d’employer des leurres contenant de l’urine naturelle ou d’autres fluides de cervidés. Ces produits pourraient contenir l’agent responsable de la MDC. Optez plutôt pour des leurres synthétiques. Rappelons qu’il est primordial de détecter rapidement l’introduction de la MDC au Québec afin d’augmenter les possibilités d’éradication de la maladie et d’en limiter la propagation. Ainsi, il est important de signaler rapidement aux services à la clientèle du Ministère (1 866 248-6936) la présence sur le territoire québécois de tout cervidé à l’apparence ou au comportement anormal.
Cette chronique est réalisée en collaboration avec L’Express, Lavallée Réparation, Princecraft, Mercury Hors-Bord, Shimano Canada, les leurres Williams, Mouche Neptune, Buck Expert, Browning Canada, les arcs Osgood et les arbalètes Excalibur. Vous pouvez me rejoindre au 819 472-2392 ou par courriel à l’adresse suivante : chnoel@sympatico.ca.