Récemment de passage à Paris, le directeur du Musée populaire de la photographie (MPP) de Drummondville, Jean Lauzon, en a profité pour acquérir une pièce rare et riche d’histoire. Celle-ci pourra évidemment être admirée par les visiteurs du musée d’ici quelque temps.
L’objet acquis par le fondateur du MPP est une chambre daguerrienne de 1845, quart de plaque, dotée d’un objectif simple et d’un obturateur par couvercle pivotant. La mise au point (focus) se faisant par coulissement du tiroir. Cette caméra, fabriquée en noyer, s’avère une pièce maîtresse pour les collections du MPP. Il faut savoir que le daguerréotype a été le premier procédé photographique qui a permis l’essor de la photographie à travers le monde à compter de 1839, année durant laquelle le gouvernement français a acheté l’invention de Daguerre. Cette nouvelle caméra sera bientôt exposée au MPP et constituera un attrait indéniable pour tous les amateurs sérieux d’histoire de la photographie. Une Chambre daguerrienne française authentique est sans aucun doute un élément majeur pour la collection d’appareils du MPP. Le directeur du Musée en a aussi profité pour acheter une anamorphose de 1868, une lithographie originale, qui sera également exposée l’été prochain au MPP dans le cadre de l’exposition «Images et perception : le mensonge du réel». «Honnêtement, si j’avais pu, j’aurais presque tout acheté, a partagé Jean Lauzon, faisant référence au commerce où il a découvert les pièces historiques. La photographie a démarré en France et, évidemment, on y trouve plus d’appareils et d’accessoires d’époque que partout ailleurs. Pour les vrais amateurs de photographie, ces découvertes sont d’une valeur inestimable.»