Mardi, Soprema, qualifiée «d’entreprise gazelle» par plusieurs, a annoncé lors d’une conférence de presse qu’elle vient d’ouvrir de nouveaux bureaux de vente à Dubaï (Émirats arabes unis) et à Melbourne (Australie).
Active depuis un certain temps dans ces régions où les investissements se calculent en milliards, la direction de Soprema a décidé de s’y établir de façon permanente en raison de l’intérêt que génère ses produits d’étanchéité. «Nous avons commencé à diversifier nos marchés il y a dix ans après avoir réalisé que le pays devenait petit. Nous avons donc commencé à travailler à l’étranger et… à récolter les fruits. Nous avons de beaux projets et l’objectif de cette rencontre vise justement à les faire connaître et à partager nos bons coups avec des entrepreneurs», a exprimé Richard Voyer, vice-président Amérique du Nord et directeur général de Soprema.
D’abord, les responsables du développement des affaires internationales ont décidé, il y a déjà quelques années, d’ouvrir des bureaux en Chine, soit à Shanghai et à Beijing. Ce choix a été considéré en raison de la proximité de l’usine Soprema à Chilliwack (Colombie-Britannique). «Aujourd’hui, nous comptons 20 employés répartis en trois bureaux de vente en Chine. Nous avons réalisé de nombreux projets forts intéressants, dont un en lien avec le stade olympique de Beijing. Nous poursuivons sur notre lancée car, en juillet, nous débutons deux projets majeurs d’étanchéité de pont. Nous produirons et installerons 300 000 mètres carrés de membranes sur des ponts à Shanghai», a révélé Louis Brousseau, directeur du développement des affaires pour Soprema.
En raison du succès obtenu en Chine, Soprema s’est vu offrir par le siège social (Strasbourg) un autre «terrain de jeu» à développer, soit le Moyen-Orient où de nombreux projets de construction ont aussi été initiés.
Précisant que la force de Soprema réside en sa capacité de s’adapter au monde des affaires ainsi qu’aux us et coutumes des pays qu’elle conquiert, M. Brousseau a annoncé que de nouveaux bureaux ont récemment été ouverts aux Émirats arabes unis et en Australie, là où les constructions immobilières, commerciales et institutionnelles sont en plein essor. «Il est important de dire que ça ne coûte pas vraiment cher de faire de l’international. Il suffit qu’il y ait quelques ventes et le retour sur l’investissement est là. Aussi, nous nous considérons chanceux, car nous avons eu beaucoup d’aide de la Ville et de la Société de développement économique de Drummondville lorsque nous avons débuté nos projets à l’étranger. Tous ces efforts font en sorte que l’usine de Drummondville est complètement saturée aujourd’hui. Nous produisons 7 jours par semaine, 24 heures par jour», a fait savoir Richard Voyer, en précisant qu’il doit même acheter 30 % de la production américaine afin de satisfaire la clientèle.