Laissés vacants depuis le 7 janvier 2009, les locaux de l’entreprise Sealed Air, situés sur le boulevard Lemire à Drummondville, ont récemment été acquis par Condor Chimiques. Dès cet automne, cette entreprise cyrilloise entend créer de nouveaux emplois relatifs au montage de produits de ventilation.
Selon Louis-Aimé Lepage, président-directeur général de Condor chimiques, ce nouveau projet d’entreprise a émergé après qu’il a acquis l’usine Optimum située à Laval et spécialisée dans des équipements de ventilation de toit. «Au départ, j’ai acheté ce bâtiment parce que je commençais à manquer de place pour mon entreprise (Condor Chimiques produit des polymères destinés au secteur de la construction), mais finalement, je vais l’utiliser pour un autre projet. Les employés de Laval vont continuer de fabriquer des ventilateurs et d’autres appareils qui touchent à la ferblanterie de toiture, mais le montage se fera à Drummondville. Je pense être en mesure de créer une quinzaine d’emplois, dont quelques-uns plus spécialisés», a informé l’homme d’affaires, qui a investi plus de 2 millions $ dans ce projet.
Puisqu’il dispose déjà de locaux pour l’administration, M. Lepage a loué ceux de l’ancienne usine Sealed Air à l’entreprise Innovaplas de Saint-Germain-de-Grantham, qui a récemment été détruite par un incendie.
Le vent dans les voiles
En quelques années, Condor Chimique est devenue une entreprise importante en région. Multipliant les investissements et les projets, elle a certes le vent dans les voiles.
«On est rendu qu’on fabrique plus de 220 produits dédiés principalement au domaine de la construction, à l’exemple des polymères pour le béton. Cette année, nous avons aussi créé une nouvelle ligne pour la production de membranes d’étanchéité pour les toitures et ça va très bien. Nous en vendons un peu partout au Québec», a ajouté Louis-Aimé Lepage, qui gère maintenant cinq usines.
Au total, une quarantaine de personnes travaillent sous ses ordres. «J’ai vraiment une belle équipe et j’ai un bon support de ma famille. Mon fils s’occupe des usines et mon épouse, de la comptabilité. Ça me donne tout le temps nécessaire pour explorer de nouveaux marchés», a-t-il exprimé.
En terminant, rappelons que l’entreprise Sealed Air a fermé ses portes après 25 d’existence à la suite de changements opérationnels. Plus de 30 personnes avaient alors perdu leur emploi. «Ça avait fait mal à la région», s’est souvenu Louis-Aimé Lepage.