En réponse à la demande croissante des Drummondvillois intéressés à apprendre l’espagnol, l’école Hola est présentement en démarrage. Une journée d’initiation se tiendra le 5 décembre, au Cégep de Drummondville, en vue d’offrir aux participants une immersion dans une des langues les plus fascinantes du monde.
Arrivé il y a quatre ans à Drummondville, le Colombien Rodolfo Silva n’a pas tardé à partager les connaissances de sa langue maternelle avec les gens de la région.
Détenteur d’un baccalauréat en génie industriel, ce réfugié n’a pas réussi à se trouver un emploi permanent dans son domaine. Néanmoins, par le biais de la formation continue, il a commencé à enseigner l’espagnol au Cégep de Drummondville. Bien qu’il ait fait ses débuts à raison d’un soir par semaine, le nombre de cours offert s’est rapidement multiplié. Depuis un an, il enseigne également au Cégep de Saint-Hyacinthe.
Devant l’intérêt marqué des Drummondvillois envers sa langue maternelle, autant pour les affaires que pour les voyages, ce Colombien d’origine a travaillé à mettre sur pied l’école Hola, spécialisée en espagnol.
Pour y parvenir, il a développé un plan d’affaires, en collaboration avec la Société de développement économique de Drummondville. Il bénéficie aussi d’une aide financière par le biais du programme Soutien au travail autonome d’Emploi-Québec. «Il y a un gros potentiel. Il y a des écoles qui offrent des cours d’espagnol présentement, mais leur vocation première est surtout l’anglais», constate M. Silva.
Une première journée d’initiation
En attendant que l’école s’installe officiellement dans un local au début 2010, une première journée d’initiation pratique à la langue espagnole se tiendra le 5 décembre, de 9 h à 16 h, au cégep de Drummondville. Des frais de 60 $ sont exigés par participant. Pour prendre part à cette formation, il suffit de communiquer au 819 850-0109 ou ecole.esp.hola@gmail.com.
Pour l’occasion, trois groupes seront formés, soit débutant, intermédiaire et avancé, qui seront pris en charge par des professeurs et des moniteurs latins.
D’ailleurs, M. Silva assure que ses enseignants possèdent tous de l’expérience et un bagage pédagogique. «Ma communauté compte environ 1000 Colombiens à Drummondville. Tous parlent espagnol, mais tous ne sont pas capables de donner des cours», communique l’entrepreneur.
Un projet de camps d’été pour les jeunes ainsi que des classes d’immersion figurent finalement sur la table à dessin.