COURSE À PIED. C’est ce dimanche que plus de 11 000 coureurs et marcheurs ont pris d’assaut les rues de Drummondville dans le cadre de la Course Des Chênes-toi.
«On est très fier de cette 11e édition. On est au Centrexpo Cogeco. On a encore plus d’espace. Il y a encore plus de monde, c’est super», exprime avec enthousiasme Yann Lanoie, l’un des organisateurs de la course.
Se classant au deuxième rang des plus grands rendez-vous québécois de course à pied après le Marathon de Montréal, cette activité permet depuis 2007 de promouvoir l’importance d’adopter un mode de vie physiquement actif en offrant un évènement accessible à tous via des distances variant de 1 à 21 km.
«C’est une journée importante pour Drummondville. C’est extraordinaire comme succès de participation. C’est familial. Il y a des gens de tous les âges. Ça amène des gens a adopter des saines habitudes de vie. C’est un gros plus pour Drummondville», souligne Alexandre Cusson, maire de Drummondville.
Frédéric Plante, l’ambassadeur de la Course Des Chênes-toi, partage également l’enthousiasme qui régnait aujourd’hui dans les rues de la ville. «Je trouve ça merveilleux. Le taux d’inscription est à la hausse. Le parcours est idéal. Il y a quelques choses de particulier qui se vit à Drummondville que l’on voit peu ailleurs, c’est que la population et les entreprises sont derrière l’organisation de la course. Tout le long quand on court, on sent l’appui des gens. Honnêtement, c’est mon évènement de course préféré au Québec. Ce n’est pas un hasard si Drummondville est au deuxième rang derrière le Marathon de Montréal. Un jour, la course d’ici va être la première. J’en suis convaincu», soutient-il.
Présent sur les lieux de la course, L’Express en a profité pour recueillir des commentaires de participants.
- «C’est grâce aux bénévoles de la course qu’on est là. À toutes les courses, je les remercie. Chaque année on voit une progression dans la qualité de l’organisation de la course de Drummondville» – Félix-Antoine Huard
- «Je cours le 1km. J’aime courir vite» – Manny Lafrance
- «Je fais le 10 et le 5 aujourd’hui. Ça fait longtemps que je cours. Ça me fait du bien, c’est une drogue, une bonne drogue» – Véronique Letendre
- «On a couru en famille le 10 km. Ça bien été. L’exercice physique c’est très important pour moi. C’est mon métier. Je suis kinésiologue. Le sport m’a même permis de rencontrer mon chum. On s’est connu au gym» – Amélie Simomeau
- «J’ai couru le 10 km avec ma fille Karine. On le fait chaque année depuis le début au Village québécois d’antan» – Jean-François Poulin
- «C’est une activité de famille. Il y a cinq ans mon frère a eu un ACV. Depuis ce temps-là, on s’est dit qu’on allait faire deux demi-marathons par année. On en est à notre troisième année» – Serge Côté
- «J’ai amené ma mère à courir. Elle ne faisait pas beaucoup d’exercice. On s’est entraînée ensemble. C’est son premier 10 km. Je suis fière d’elle» – Anne Leblanc