FOOTBALL. Les Vandoos sont de retour en finale. Pour une deuxième année consécutive, la formation drummondvilloise se battra pour l’obtention de la coupe du Président dans la catégorie bantam AAA de la Ligue de football Montréal-Métro (LFMM).
En demi-finale, samedi, au parc sportif Marchand, la troupe de l’entraîneur-chef Jean-Michel St-Laurent (9-1) est venue à bout des Patriotes de l’ouest de Montréal (8-2) par le pointage de 42-33. Tirant de l’arrière 33-15 au début du troisième quart, les Drummondvillois ont réalisé une remontée spectaculaire.
«Même quand la situation semblait désespérée, les gars sont restés calmes et concentrés. On a profité des faiblesses de la défensive adverse. Avec un touché sur une longue course qui réduisait l’écart à 33-23 au milieu du troisième quart, Daniel Mpoy a été l’élément déclencheur. Par la suite, le momentum était de notre côté», a raconté Jean-Michel St-Laurent.
Le quart-arrière Daniel Mpoy a terminé la rencontre avec quatre touchés au sol. Le porteur de ballon Kai-Rick Lemire et le receveur Jessy St-Michel ont également sonné la charge en offensive.
«En raison de la pluie, on n’a pas beaucoup utilisé la passe. Les deux équipes ont marqué sur de longues courses au sol», a souligné St-Laurent.
En finale, les Vandoos affronteront les Pirates du Richelieu (10-0), dimanche, à 15 h, au stade Alphonse-Desjardins de Saint-Jean-sur-Richelieu. En saison régulière, les Drummondvillois ont connu leur unique faux pas face aux Pirates, subissant un revers de 28-0 le 15 septembre à Beloeil.
«Mentalement, on a fait face à plus d’adversité qu’eux cette année. On a obtenu quelques victoires serrées alors qu’ils n’ont jamais fait face à un déficit. Si on prend les devants en partant, ça pourrait les ébranler. Lors du dernier match, c’était d’ailleurs eux qui avaient marqué dès le départ», a fait valoir Jean-Michel St-Laurent.
Dans l’autre demi-finale, les Pirates ont blanchi les Diablos de Laprairie par le pointage de 34-0.
«Ça reste une équipe dominante, particulièrement en défensive. Notre offensive devra exploiter l’extérieur du terrain. On va donner le ballon à nos gros canons dès le début du match», a laissé entendre St-Laurent.
L’an dernier, les Vandoos s’étaient inclinés 20-1 devant les Diablos lors de la finale.
Les midgets éliminés
Dans la division midget AAA, les Vandoos (7-3) ne sont pas parvenus à causer une surprise en demi-finale de la coupe du Président face aux Barons de Saint-Bruno (10-0). La troupe de Michaël Robin a été blanchie 25-0, samedi, au parc Rabastalière.
«À la demie, c’était seulement 6-0, mais en deuxième demie, on n’était pas là du tout. Notre offensive s’est fait dominer physiquement et notre défensive n’a pas été capable de garder le rythme. On a faibli et on a fini par casser vers la fin du match. La meilleure équipe a gagné, tout simplement», a expliqué Michaël Robin.
«On est un an en avance sur ce qu’on pensait, a ajouté le pilote des Vandoos. Notre équipe est jeune, mais elle a beaucoup appris cette saison. L’avenir est prometteur pour le programme.»
Les pee-wees vainqueurs
Du côté des pee-wees, les Vandoos (3-6-1) ont battu les Cougars de Lakeshore (7-3) par le pointage de 33-0 en demi-finale de la coupe LFMM, samedi, à Kirkland. Ce tournoi éliminatoire regroupe les équipes ayant terminé au milieu du classement.
«Les p’tits sont arrivés là-bas dans un esprit qu’ils n’avaient aucune pression. Ils étaient prêts à tout faire pour que ce ne soit pas leur dernier match cette saison. Ils étaient enragés en sautant sur le terrain. Ils m’ont donné un cadeau : j’aurai la chance de les diriger une dernière fois cette année», a lancé l’entraîneur-chef Michaël Robin.
En finale de la coupe LFMM, les Vandoos se frotteront aux Grizzlis de Boucherville (7-3), samedi, à Laval. Cette saison, ils ont subi des revers de 48-6 et de 32-6 face à cette équipe.
«On est négligés, mais on s’en va là-bas sans aucune pression. Pendant toute la saison, les gars ont acheté ce qu’on a dit. Ils se sont sans cesse améliorés. On est capable de jouer contre les Grizzlis, mais pour l’emporter, il va falloir être parfaits», a conclu Michaël Robin.