HOCKEY. À l’âge de 32 ans, Steve Hartley devient le plus jeune entraîneur actif dans la LHJMQ et l’un des plus jeunes dans l’histoire des Voltigeurs. Le successeur de Dominique Ducharme derrière le banc de la formation drummondvilloise est conscient qu’il a de grands souliers à chausser, mais il se dit prêt à relever ce défi.
Ayant fait ses premiers pas dans le coaching dès le début de la vingtaine, Hartley attendait cette chance depuis plusieurs années. Son stage aux côtés de Ducharme, qui remonte à ses années avec les Mooseheads de Halifax, ainsi que son passage à la tête des Grenadiers de Châteauguay lui auront permis d’acquérir une précieuse expérience.
«À travers mon cheminement, j’ai toujours senti que je progressais. Que ce soit dans un rôle d’adjoint ou d’associé dans le junior majeur ou d’entraîneur-chef dans le midget ou le junior AAA, je cherchais toujours à m’améliorer et à grandir. C’était aussi important pour moi d’attendre la bonne situation. Diriger les Voltigeurs, c’est une position confortable pour moi», a expliqué Hartley, joint en Floride où il est actuellement en vacances.
Le nouvel homme de confiance des Voltigeurs possède l’avantage de bien connaître le personnel de joueurs en place. «Comme les gars me connaissent bien et vice-versa, tout le monde sait à quoi s’attendre. Dominique et moi, on n’a pas la même personnalité, mais notre façon de penser et de voir le hockey se rejoint. Les joueurs ne se retrouveront donc pas en territoire inconnu», a fait valoir celui qui se décrit comme un coach à la fois exigeant et proche de ses joueurs.
«J’ai beaucoup appris aux côtés de Dominique au cours des dernières années. Avec lui, il n’y avait pas de zones grises. Ce sera la même chose avec moi : ce sera noir ou blanc.»
À l’aube de la saison la plus prometteuse dans l’histoire des Voltigeurs, les fonctions d’entraîneur-chef viennent implicitement avec une certaine obligation de performance. Hartley ressent-il une pression supplémentaire sur ses épaules?
«La pression est omniprésente dans le hockey. Dans la LHJMQ, il n’y a que 18 jobs de coach en chef. Je suis conscient que les attentes sont élevées, mais en début de saison, chaque équipe a comme but ultime de gagner la coupe. Je ne mets donc pas mon focus là-dessus. Je veux simplement apporter le meilleur de moi-même auprès de nos joueurs. En mettant notre focus sur le processus plutôt que sur les résultats, on va mettre toutes les chances de notre côté», a répondu le fils de Bob Hartley.
«C’est un défi très emballant, a-t-il ajouté. J’aime cette équipe. Je suis heureux d’avoir la chance de continuer de faire progresser nos joueurs. J’ai déjà très hâte que la saison commence.»