HOCKEY. À pareille date l’an dernier, Charles-David Beaudoin évoluait dans le hockey universitaire canadien. Aujourd’hui, le défenseur drummondvillois de 24 ans contribue aux succès du Moose du Manitoba, l’une des puissances de la Ligue américaine.
Toujours à l’essai avec le club-école des Jets de Winnipeg, Beaudoin fait partie de la profondeur de la formation manitobaine, lui qui a participé à 18 matchs sur 44 jusqu’à maintenant. L’ancien capitaine des Voltigeurs s’est déclaré satisfait de sa progression à sa première saison complète chez les professionnels.
«J’ai gagné la confiance des coachs et de l’organisation. Quand j’ai la chance d’être dans l’alignement, je ne la manque pas. Ils savent à quoi s’attendre de moi. C’est l’une des clés dans le hockey professionnel : il faut être constant soir après soir. Ils m’aiment, sinon ils m’auraient descendu dans la ECHL», a commenté Beaudoin, de passage au Centre Marcel-Dionne lors de la récente pause du match des étoiles de la Ligue américaine.
«Je suis le même joueur que j’étais durant mes années juniors. Je suis très fiable défensivement et j’amène une présence physique. Je garde les choses simples et je fais de bonnes sorties de zone. Je suis de plus en plus confiant en mes moyens. Je sais que je peux jouer chaque soir dans cette ligue», a ajouté l’arrière droitier de 6 pieds et 186 livres, qui a été invité au camp principal des Sénateurs d’Ottawa après un court essai avec leur club-école l’an dernier.
En vertu d’une fiche de 29-10-3-2, le Moose domine actuellement le classement de la conférence de l’Ouest de la Ligue américaine. Après avoir soulevé la coupe du Président avec l’Océanic de Rimouski en 2015, puis la coupe Queen avec les Patriotes de l’UQTR l’année suivante, Beaudoin peut maintenant rêver à la coupe Calder.
«On ne s’en cache pas. Notre objectif, c’est d’aller loin en séries. On forme une belle équipe. On est confiant et on joue du gros hockey. Malgré les rappels dans la LNH et les blessures, on a toujours continué à gagner avec la même cadence», a affirmé Beaudoin, qui croise parfois le Drummondvillois Mathieu Perreault puisque les Jets disputent leurs matchs locaux au même aréna.
«On n’est pas les plus talentueux, mais on forme une équipe travaillante et qui patine avec rapidité. Notre système de jeu est basé sur la vitesse.»
Confiant de pouvoir terminer la saison dans l’uniforme du Moose, Beaudoin est à la recherche d’un contrat en bonne et due forme en vue de la prochaine campagne.
«Je suis encore dans l’incertitude. J’y vais au jour le jour. C’est ma réalité en raison de ma situation contractuelle. Je me donne encore quelques années pour percer dans la Ligue américaine», a expliqué celui qui se réjouit des succès étonnants des Voltigeurs.
«Je leur souhaite la coupe. Comme ils sont jeunes, ils pourront encore viser haut l’an prochain.»
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