TENNIS. Fait plutôt rare, Tennis Canada avait délégué son état-major au centre de tennis intérieur René-Verrier, mercredi soir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les hauts dirigeants ont été littéralement conquis par le Challenger Banque Nationale de Drummondville, tant par son organisation que ses installations.
Les paroles prononcées par le président et chef de la direction de Tennis Canada, Michael Downey, ont sonné comme de la musique aux oreilles des coprésidents du tournoi drummondvillois, Alain Caillé, Pierre Desrosiers et Stéphan Hamel, qui avaient un large sourire accroché aux lèvres.
«J’ai l’opportunité d’assister à tous les tournois Challenger au Canada et je peux affirmer que celui de Drummondville est le meilleur d’entre tous», a lancé M. Downey, dont les propos n’ont pas eu besoin d’être traduits. L’auditoire qui participait au 5 à 7 d’avant-match en a très bien saisi le sens et a fait sentir son approbation par une salve d’applaudissements.
Ne s’arrêtant pas là, M. Downey a fait part aux amateurs de tennis présents de la grande signification du Challenger de Drummondville pour le champion de l’édition 2017, Denis Shapovalov.
«Pour le reste de sa vie, peu importe les sommets qu’il atteindra, Denis n’oubliera jamais Drummondville. Il sait, pour toujours, que c’est ici qu’il a remporté son premier Challenger. C’est extrêmement significatif», de renchérir le numéro un de Tennis Canada.
Le vice-président principal du tennis professionnel au Québec et directeur de la Coupe Rogers, Eugène Lapierre, a fait écho aux propos de son collègue en faisant valoir la signification d’un événement comme celui de Drummondville pour tous les joueurs qui y participent.
«On a pu y voir éclore le grand talent de jeunes comme Denis Shapovalov et Félix Auger-Aliassime, qui remplissent déjà les stades, comme ce fut le cas récemment à Indian Wells. De l’autre côté, il y a les joueurs plus âgés qui s’accrochent et qui veulent continuer de grimper au classement de l’ATP. C’est pourquoi un événement comme le Challenger de Drummondville est important», de dire M. Lapierre.
Le tandem Downey-Lapierre n’était pas le seul à être témoin de l’excellence du tournoi drummondvillois. En effet, le vice-président aux événements professionnels et directeur général de la Coupe Rogers de Toronto, Gavin Ziv, de même que Ryan Borczon, gestionnaire des événements professionnels et nationaux, étaient aussi sur place pour constater de visu ce qui se passe sur les terrains du centre René-Verrier.
«On avait l’impression que les regards de la planète tennis étaient vraiment tournés vers le Centre-du-Québec, mercredi soir», a résumé Bernard Gauthier, bénévole aux communications de l’événement. (JH)