HOCKEY. Les Flyers de Philadelphie ne seront pas à prendre à la légère dans la dernière ligne droite de la campagne. C’est du moins l’avis de Sean Couturier, qui était de passage à Drummondville durant la pause du match des étoiles dans la Ligue nationale.
À nouveau cette saison, les Flyers sont impliqués dans une palpitante course au quatrième as pour décrocher l’une des dernières places en vue des séries éliminatoires. La troupe de Dave Hakstol a notamment connu une séquence de dix victoires avant la période des Fêtes.
«Le classement est tellement serré. Ce sera une course jusqu’à la toute fin. Présentement, on est là où on veut être. On sait qu’on est capable de battre n’importe qui dans cette ligue. Un coup rendu dans les séries, n’importe quoi peut arriver. C’est avec cette mentalité-là qu’on aborde les 32 derniers matchs de la saison», a expliqué Sean Couturier, croisé au Centre Marcel-Dionne pendant l’affrontement entre les Voltigeurs et les Mooseheads.
L’an dernier, les Flyers avaient confirmé leur place en séries lors du tout dernier match du calendrier régulier. La formation pennsylvanienne avait ensuite été éliminée en six parties par les Capitals de Washington, un club qu’elle pourrait à nouveau retrouver sur sa route ce printemps.
«On forme une équipe bien structurée. Offensivement, on est très dangereux. Défensivement, on doit toutefois resserrer notre jeu. On doit continuer à pratiquer notre style de jeu, mais en limitant les buts contre», a fait valoir l’attaquant de 24 ans reconnu d’abord pour son brio défensif.
Limité à 13 points (8-5) en 34 parties, Couturier se dirige vers l’une de ses plus faibles récoltes en offensive à sa sixième saison avec les Flyers. Le centre de 6 pieds, 3 pouces et 211 livres a été tenu à l’écart du jeu pendant un mois en raison d’une blessure à un genou.
«Mon retour a été plus difficile que je pensais. Ce n’est pas évident de revenir d’une telle blessure. J’essaie encore de retrouver ma vitesse et mon explosion dans mon coup de patin. Dernièrement, je me sens plus à l’aise sur la glace. Ça va de mieux en mieux», a indiqué celui qui évolue au sein du troisième trio aux côtés des Ontariens Nick Cousins et Matt Read.
«J’essaie de rester positif, a-t-il ajouté. Il reste encore beaucoup de hockey à jouer cette saison. Ce n’est qu’une question de temps avant que je produise et que j’aide plus l’équipe à gagner.»
Dans l’organisation des Flyers, Couturier côtoie notamment le Drummondvillois Danick Martel. L’attaquant de 22 ans évolue avec les Phanthoms de Lehigh Valley, dans la Ligue américaine.
«Danick est un joueur très explosif. Il possède un coup de patin de la Ligue nationale. Ce n’est pas un gros bonhomme, mais il n’a pas peur d’aller dans les places où ça joue physique. Je ne sais pas s’il va avoir sa chance. Il suffit qu’il soit à la bonne place au bon moment. Il devra alors capitaliser sur cette opportunité.»
Chaque été depuis six ans, Couturier revient habiter à Drummondville, où il a trouvé l’amour durant son séjour avec les Voltigeurs. Né en Arizona et ayant vécu aux États-Unis, en Allemagne et au Nouveau-Brunswick durant sa jeunesse, le premier choix des Flyers en 2011 dit se sentir à la maison lorsqu’il débarque au Centre-du-Québec.
«Je me suis attaché à la ville. Le monde aussi m’a adopté», a conclu celui qui a été intronisé au nouveau panthéon des Voltigeurs l’automne dernier.