JUSTICE. Michel Turcot, 24 ans de Drummondville, écope de 90 jours de prison pour avoir eu accès à de la pornographie juvénile. Cependant, d’après son avocat, il s’agit d’une malencontreuse erreur.
La décision a été rendue vendredi dernier au palais de justice de Drummondville. L’accusé devra fournir un échantillon d’ADN, s’abstenir de posséder des armes pendant 10 ans et verra son nom inscrit au registre des délinquants sexuels à perpétuité. Il n’a aucun antécédent judiciaire.
«Une dizaine de fichiers ont été retrouvés, et ils constituent de la pornographie juvénile au sens du Code criminel», a détaillé la procureure de la Couronne, Me Magali Bernier.
L’avocat de la défense, Me Sylvain Gagnon, martèle qu’il ne s’agit que d’une gaffe. «Il a vu des publicités de type pop-up sur Facebook. Il a cliqué dessus et n’a pas été assez prompt pour éviter que des traces de ces fichiers ne restent dans l’ordinateur. Ce n’est pas une excuse, mais ça explique un peu son cas. Ce n’était pas voulu», a précisé le criminaliste. Il ajoute que son client souffre d’un problème de santé mentale.
Me Gagnon précise que la peine minimale s’appliquant dans le dossier était de 90 jours.