JUSTICE. Joint par L’Express à la suite de sa présence en cour en début de semaine, Mario Roy remet en cause l’impartialité du juge Jean-Guy Dubois. Attitude qu’il va même à qualifier de «très arrogante».
Mario Roy était au palais de justice de Drummondville dans le cadre de la requête présentée en Cour supérieure par le Barreau du Québec. L’organisme lui reproche d’exercer illégalement la profession d’avocat.
«On devait commencer par quatre heures de lecture du dossier. Ensuite le Barreau devait faire sa preuve. Ce que le Barreau a fait, ce n’est que déposer un vidéo. Ils m’ont déstabilisé en partant», mentionne celui qui s’est fait connaître par sa volonté d’offrir du soutien aux parents qui vivent des démêlés avec la Direction de la protection de la jeunesse.
Selon ce que rapporte le directeur de l’Unité citoyenne d’enquêtes anti-corruption, la nouvelle appellation du Centre d’entraide familial l’Unité basé à Wickham, un protocole a été signé afin de déterminer le déroulement de l’audience de cette semaine. «C’est un protocole qui a été signé devant le juge Collin. C’est un protocole sur comment l’audience allait se dérouler. Il y a moi qui a signé, il y avait Jean-Yves Bernard qui représentant le Procureur général du Québec et Claude G. Leduc qui représente le Barreau du Québec. Moi j’ai respecté le protocole, c’est eux qui l’on enfreint dès le départ. Même que le juge a demandé mes témoins le lundi alors qu’ils étaient tous assignés pour le mardi», dénonce celui qui bénéficiait de l’appui de membres du groupe identitaire Storm Alliance lors de son passage en palais de justice de Drummondville plus tôt cette semaine.
L’homme qui s’affiche comme membre de La Meute en ajoute. «Je dénonce la corruption du système judiciaire. On veut me faire taire. Le 4 juin, je suis en procès au pénal pour la même histoire. Ils veulent me bâillonner en me mettant une charge à moi de 9000$ et à l’organisme de 4500$. Le juge a fait plusieurs erreurs de droit. Il m’a enfreint une défense pleine et entière. J’avais même un témoin qu’il m’a refusé qui était présent dans la salle. C’est sûr que ce jugement ira en appel si je ne suis pas gagnant. S’il faut aller en Cour suprême, je vais y aller», d’avertir Mario Roy.
Dans ce qui pourrait prendre l’allure d’une saga judiciaire, notons que la date de la décision du juge Jean-Guy Dubois dans la cause en matière civile opposant Mario Roy et le Barreau du Québec n’est pas connue pour le moment.