ALIMENTATION. La MRC de Drummond de concert avec les quatre autres MRC du Centre-du-Québec signeront prochainement une entente sur le développement du secteur bioalimentaire.
Cette entente de trois ans, réunissant également l’expertise et les ressources du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation ainsi que de la Fédération régionale de l’UPA du Centre-du-Québec, favorisera le développement de l’agriculture et de l’agroalimentaire dans la région.
«Cette entente est directement en lien avec la nouvelle politique alimentaire 2018-2025 du gouvernement du Québec», indique Valérie Carrère, coordonnatrice à l’aménagement à la MRC de Drummond.
Cette politique s’articule autour de quatre orientations, soit une offre de produits répondant aux besoins des consommateurs; des entreprises prospères, durables et innovantes; des entreprises attractives et responsables et des territoires dynamiques contribuant à la prospérité du bioalimentaire.
Pour la durée de l’entente, la MRC de Drummond contribuera financièrement pour un montant de 6079 $.
«Une ressource sera embauchée dans quelques semaines afin de gérer et coordonner cette entente», fait savoir Mme Carrère.
La personne choisie entrera en fonction en août prochain. Spécifiquement, selon l’offre d’emploi, elle aura, entre autres, à soutenir les partenaires dans la mise en place des divers comités convenus par les partenaires afin d’assurer la mise en œuvre de ladite entente, élaborer, avec l’appui du comité consultatif, et déposer au comité directeur les orientations stratégiques et le Plan de développement régional, en cohérence avec les priorités établies dans la Stratégie d’occupation et de vitalité du territoire du Centre-du-Québec et soutenir les acteurs territoriaux, régionaux et sectoriels dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du plan.
Étant donné que rien n’a encore été signé, Mme Carrère ne peut encore se prononcer sur les actions concrètes qui seront réalisées. Mais d’après d’autres ententes qui ont été paraphées ailleurs dans la province, les interventions peuvent notamment avoir trait à la gestion du territoire, au développement du secteur alimentaire manufacturier, à la commercialisation et à la transformation des produits de la ferme, à l’essor de l’horticulture, à la gestion du cycle de vie et à la réduction du gaspillage.
Enfin, notons en terminant que le mot bioalimentaire, selon le site web de Développement bioalimentaire Centre-du-Québec, fait référence aux secteurs de l’agroalimentaire, des pêcheries, de l’aquaculture, de la transformation alimentaire, de la restauration et de la commercialisation de ces produits. Il ne faut pas le confondre avec le mode de culture biologique.