Vendredi matin, des citoyens se sont butés aux portes closes du bureau régional de la GRC, qui prévenait sur sa vitrine d’une fermeture temporaire. Cette fermeture est-elle réellement pour une courte durée?
Questionné à cet effet, le porte-parole de la GRC, le gendarme Érique Gasse, s’est montré prudent. «Actuellement, le bureau de Drummondville n’est pas fermé. On n’a eu aucune note à cet effet», a-t-il assuré.
Celui-ci n’a cependant pas nié la possibilité que la GRC ait appelé en renfort une partie de ses policiers à la suite de la tragédie survenue plus tôt, cette semaine, à Québec.
Le trafic de drogue, plus précisément celui du Fantanyl, préoccupe également le gouvernement canadien, qui déploie davantage d’effectifs pour surveiller les postes frontaliers entre le Canada et les États-Unis.
Selon le gendarme Gasse, les redéploiements ne sont pas inhabituels à la GRC. «Nous adaptons nos priorités et déployons les effectifs selon les tendances d’enquête criminelles actuelles», a rapporté ce dernier, après avoir vérifié l’hypothétique fermeture du détachement de Drummondville auprès de ses supérieurs.
«La police fédérale fait l’objet d’une étude pour l’ensemble du Canada. Il y a plusieurs scénarios de réorganisation qui sont étudiés. Aucune décision n’a encore été prise. Donc, nous sommes loin de pouvoir confirmer la fermeture de détachements au Québec», lui a-t-on dit.
La Gendarmerie royale du Canada déploie 454 détachements au Canada et celui de Drummondville couvre l’ensemble du Centre-du-Québec.